Part. passé en empl. adj. [D'une pers.] Abandonné à (une passion). "Livré à qqc." : Car ja n'en seroit meilleur tant comme il fust abandonné a telles passions. (ORESME, E.A.C., c.1370, 107).

[D'une chose] "Qui fait défaut" : Car aussi est plus fort de vaincre la concupiscence de la chose presente que de resister a la tristece de la chose absente. (ORESME, E.A.C., c.1370, 389).

[D'une pers.] "Libre de qqc." : Mais il puet estre absolu de ceste obligacion en pluseurs cas, si comme se il est fait aprés impotent de rendre et senz sa coulpe. (ORESME, E.A.C., c.1370, 448).

Empl. trans. [Suj. inanimé ; le compl. d'obj. désigne une chose] "Faire disparaître" : ...car la delectacion que il a en sa vertu absorbe et adnichille toute tristece. (ORESME, E.A.C., c.1370, 218).

Absoudre qqn de qqc. "Déclarer qqn quitte de qqc." : Mais ilz vouldroient bien estre absouls de ceste debte, et pour ce il ne leur chaut se leur bienfaicteurs meurent. (ORESME, E.A.C., c.1370, 473).

Absoudre qqn. "Acquitter qqn" : Quartement, se le souverain ne veult recevoir la remission, cestui doit non condempner et absouldre l'innocent, comme dit est. (ORESME, E.A.C., c.1370, 319).

Empl. abs. : ...aussi fait injustice celui qui distribue autrement que il ne doit, comme le juge qui condempne ou absolt autrement que il ne doit. (ORESME, E.A.C., c.1370, 315).

Soi abstenir de + inf. "Se retenir de" : Si comme celui qui est enclin a trop boire, il se doit abstenir de boire encore oultre le moien afin que il puisse estre reduit et amené au moien. (ORESME, E.A.C., c.1370, 173).

Faire abstinences. "Se soumettre à des privations alimentaires" : Et est a savoir que aucun puet fouir telles delectacions et faire abstinences ou pour cause de santé acquerir ou garder ou pour avoir le corps plus legier et plus agile ou pour reprimer mauvaise concupiscence ou pour estre plus abile a contemplacion ou a aucun tres grant bien, si comme aucuns hermites font. (ORESME, E.A.C., c.1370, 225).

Abuser en qqc. "Se livrer trop souvent à une certaine activité" : ...car, comme il est dit devant, tel cas ne peut advenir fors tres peu souvent et pourroit tost estre apparceü se le juge abusoit en ce. (ORESME, E.A.C., c.1370, 320).

Acceptation de qqc. "Fait d'admettre qqc." : La partie adverse disoit que vertu est voluntaire pour ce que l'en fait voluntairement les operacions ordenees a la fin, combien que l'acceptacion et apparance de la fin soit naturel et non pas voluntaire. (ORESME, E.A.C., c.1370, 202).

[Suj. animé] "Être admis (dans une fonction)" : ...car, combien que il [le roy] soit accepté par la volenté du pueple, toutesvoies, aussi comme en un home droite raison a naturelment seigneurie sus la partie sensitive et la regule, semblablement le roy gouverne par raison et par justice ses subjectz et reprime et corrige leurs mauvais mouvemens. (ORESME, E.A.C., c.1370, 438).

Par accident. "Par hasard" : ...et il avient que par erreur il eslit cognoistre une autre et cuide que ce soit sa femme, tel homme est hors de son opinion par accident (ORESME, E.A.C., c.1370, 395).

[P. oppos. à principal] "Secondaire" : De vertu honeur est le louier accidental et non pas le principal (ORESME, E.A.C., c.1370, 250).

[Suj. inanimé ; le compl. d'obj. désigne une chose] "Avoir lieu en même temps qu'autre chose" : Et aprés il parle de ignorance qui accompaigne et est avecques l'operacion et n'en est pas cause (ORESME, E.A.C., c.1370, 180).

[Suj. inanimé ; le compl. d'obj. désigne une pers.] "Hanter" : Car adonques sui je acompaigné d'une grant tourbe de bonnes cogitacions et de nobles pensees. (ORESME, E.A.C., c.1370, 465).

Part. prés. en empl. adj. "Qui a lieu en même temps qu'autre chose" : C'est a savoir, quant l'ignorance n'est pas tant seulement acompaignance [l. acompaignante] et ensemble avecques l'operacion (ORESME, E.A.C., c.1370, 309).

Part. passé en empl. adj. [D'une chose] "Qui n'est pas isolé" : Car tel n'est pas trop mauvais, se il n'i a autre vice acompaigné, comme injustice. (ORESME, E.A.C., c.1370, 377).

"Se livrer à (un plaisir)" : Celui qui gaste et despent trop pour acomplir ses delectacions en pechié de char ou en gloutonnie, il doit estre denommé du principal vice, et est desactrempé et n'est pas proprement prodige. (ORESME, E.A.C., c.1370, 231).

"Fait d'accomplir qqc." : ...la premiere [conclusion] est que chose juste e n commutacions est moienne entre gaaing et damage, et prent gaaing generalment pour acomplisement d'aucunes volentés et contre volenté d'autre et contre raison. (ORESME, E.A.C., c.1370, 289).

Avoir accord à qqn. "Être en accord avec qqn" : A nul ne puet avoir acort qui a soy meïsmes a descort. (ORESME, E.A.C., c.1370, 469).

De commun accord : Les Atheniens avoient guerre contre les Lacedomoniens, si fu ordené de commun acort que chascun prisonnier d'une part ou d'autre seroit quicte pour certainne somme. (ORESME, E.A.C., c.1370, 303).

Non accord à qqc. : Il entent par affirmacion assentement a ce que est voir ou appert voir et par negacion d'assentement ou non acort a ce que est faulz. (ORESME, E.A.C., c.1370, 332).

Estre en accord avec : Et est semblable comme d'un son lequel puet croistre tardivement ou isnelement tant que il soit en acort et en consonance et bonne proporcion aveques .I. autre. (ORESME, E.A.C., c.1370, 501).

Soi accorder à qqn en qqc. : ...car nul ne doit son amy conforter ne soustenir en erreur, ne soy acorder a lui en erreur. (ORESME, E.A.C., c.1370, 113).

Par accoutumance : ...c'est assavoir, se felicité est eüe par doctrine comme sont les sciences ou par acoustumance comme sont les vertus ou par excercitacion comme sont les arts manuelz ou par Dieu ou par fortune. (ORESME, E.A.C., c.1370, 128).

Empl. trans. Accoutumer qqn de + inf. "Habituer qqn à" : La droite discipline de joennes gens est faire les acoustumer de eulz esjoïr du bien et trister du mal (ORESME, E.A.C., c.1370, 152).

Soi accoutumer à qqc. "S'habituer à qqc." : ...car quant une personne en son enfance, en joenesce, se acoustume a aucunes operacions, se il les maintient, gueres a grant painne les puet aprés delaissier. (ORESME, E.A.C., c.1370, 148).

"Augmenter l'importance (d'un état)" : Se une maladie est causee ou acreüe pour pluseurs fois boire trop, l'en ne scet pas combien chascune fois boire trop adjouste a la maladie ou combien precisement elle l'acroist. (ORESME, E.A.C., c.1370, 203).

"Devenir plus intense" : ...l'enfant et le desactrempé ensuivent leurs delectacions et accroist la concupiscence en l'un comme en l'autre (ORESME, E.A.C., c.1370, 228).

"Fait d'accuser qqn" : Et adonques l'accusacion est injuste, et ceste accusacion est quant a l'affeccion de amistié. (ORESME, E.A.C., c.1370, 452).

[Le compl. d'obj. désigne une chose] : Item, en marcheandise celuy qui achate, il achate la chose tant comme elle li est proffitable. (ORESME, E.A.C., c.1370, 449).

Empl. abs. : Car celuy qui achete scet mieulx que la chose vault pour soy. (ORESME, E.A.C., c.1370, 454).

[D'une chose abstr.] : Aprés il monstre que bonne acoustumance est neccessaire pour vertu acquerir. (ORESME, E.A.C., c.1370, 531).

[Au sens philos. ; à propos d'un homme] "Agent" : Item, celui qui fait paour est plus principal acteur et efficient, et l'autre est plus subject et comme pacient. (ORESME, E.A.C., c.1370, 314).

[P. oppos. à l'activité intellectuelle] : Car celui qui est actif, il labeure aucunes fois corporelment et travaille son corps, par quoy il a plus mestier de nourrissement. (ORESME, E.A.C., c.1370, 525).

"Activité (dans un certain domaine)" : Et ce est plus a plain exprimé en la translacion arabique ou il dit que accion ou negoce politique parfait requiert fait et experience. (ORESME, E.A.C., c.1370, 538).

Sans addition. "Ni plus ni moins" : Et est a savoir que ou texte, il appelle bien honeste, bien senz addicion et simplement, et par ce entent le bien de homme simplement. (ORESME, E.A.C., c.1370, 416).

Part. passé. "Qui a reçu la permission de qqn" : D'autre partie, par semblable raison pourroit l'en dire ou cas d'un autre decretale dessus alleguee, que le marié peut cognoistre sa cousine, non pas comme son cousin, mais comme son mari adjugié par l'église. (ORESME, E.A.C., c.1370, 320).

[Le compl. d'obj. désigne un dieu] "Adorer" : Ou temps ancien ilz aouroient pluseurs dieux et pluseurs deësses et faisoient a chascun certains et differens sacrefices, aussi comme maintenant a diverses festes l'en fait differens services ou offices divines. (ORESME, E.A.C., c.1370, 458).

"Élément constituant de qqc." : Et ainsi comme dit est, telx biens sont paremenz et aornemenz de felicité. (ORESME, E.A.C., c.1370, 128).

Au fig. "Couronnement" : Item, il ne fait a nul injustice. Item, magnanimité est adournement des autres vertus. (ORESME, E.A.C., c.1370, 250).

Part. passé en empl. adj. Aorné de. "Pourvu de" : Vers heroÿques sont dicties des fais et aventures de gens de tresgrant excellence en vertu, en noblesce et puissance, comme le roy Priamus qui fu jadis tres grant en sens et en bonté, en noblesce, en richesce, tres biau, tres fort et tres puissant et excellenment aorné de filz et de filles biaus et bons. (ORESME, E.A.C., c.1370, 130).

[Sans compl. circ.] : Car les vertus morales enclinent l'appetit, et prudence l'adresce. (ORESME, E.A.C., c.1370, 339).

Adresser qqn à + inf. "Conseiller à qqn de" : C'est la conclusion de cest chapitre que vertu nous adresce a bien faire en delectacions et en tristeces. (ORESME, E.A.C., c.1370, 153).

Au plur. : Et aucunes foiz sueffrent il choses qui semblent infortunes et adversitéz. (ORESME, E.A.C., c.1370, 119).

Empl. trans. [Suj. inanimé ; le compl. d'obj. désigne une chose] "Rendre plus faible" : Pour ce que il est possible que abstinence affebloieroit ou debiliteroit trop sa nature. (ORESME, E.A.C., c.1370, 535).

"Désir de qqc." : Une est en pensee, volenté, desir et affeccion de ouvrer selon tele vertu quant il convendroit. (ORESME, E.A.C., c.1370, 360).

Affinité pour + subst. désignant un collectif de pers. : Si comme a ceuls de leur lignage ou de leur affinité ou amistié pour vicinité, c'est a dire, voisinage ou autrement. (ORESME, E.A.C., c.1370, 435).

De bon aage. "D'âge mur" : Et neent moins ilz [aucunes choses] sont de nulle valeur ou de petite, et selon elles et selon la reputacion de ceulz qui sont genz de bon aage (ORESME, E.A.C., c.1370, 516).

"Celui qui est responsable d'une action" : Et ainsi l'amour que le faisant ou agent a a son estre et a son fait trespasse en l'euvre faite. (ORESME, E.A.C., c.1370, 474).

"Accumulation" : Et Boëce dit que felicité est estat parfait par aggregacion de tous biens. (ORESME, E.A.C., c.1370, 484).

"Inculte" : Et sont agrestes par ce que il ne peuent pas bien converser aveques autres. (ORESME, E.A.C., c.1370, 395).

"Préméditation" : Si comme celi qui de certain propos et par agueit fiert, il est plus a pugnir que celui qui fiert par chaleur de yre, ceteris paribus. (ORESME, E.A.C., c.1370, 292).

Aider à qqn. "Aider qqn" : L'autre cause est pour le bien des personnes, pour aidier l'un a l'autre quant a communicacion domestique ou de hostel et ceste cause est propre et especial a nature humaine. (ORESME, E.A.C., c.1370, 444).

[Suj. inanimé] "Être utile à qqn" : Et a ce fait ce que dit Aristote en la fin du .XXIe. chapitre, ou il dit que le juge quant il use de la vertu appellee epyeykie, si comme il doit faire en cest cas, il ne doit pas diligenment executer rigueur en pugnissant, ja soit ce que la loy li aide quant a ce. (ORESME, E.A.C., c.1370, 321).

Empl. intrans. [Suj. inanimé] "Être utile, efficace" : Par consequent, il [pluseurs] ne appartiennent en rien a felicité ne n'y nuisent ne aident. (ORESME, E.A.C., c.1370, 407).

Soi aider de soi. "Se suffire à soi-même, être indépendant" : Et ce doit estre entendu quant le filz est en aage et nourri et parcreü et quant il se puet aidier de soy. (ORESME, E.A.C., c.1370, 451).

[Sentence biblique, maxime] Qui aime péril, en péril périra : Le secont celui qui aime perilz, c'est philokindinos. Le tiers, celui qui se met en perilz pour grans choses, c'est megalokindinos. Et du secont dit la Sainte Escripture, "qui aime peril, en peril perira." (ORESME, E.A.C., c.1370, 253).

"Être attaché à (une chose)" : Et quant il dit oultre que le juge doit plus amer la conservacion du droit commun que le droit privé, etc., je di que il doit encore plus amer soy garder de pechier. (ORESME, E.A.C., c.1370, 320).

[Dans le cadre de la spiritualité ; le compl. d'obj. désigne Dieu] : ...les plantes ne l'apparçoivent pas ; et ceste fin est Dieu ou amer Dieu quant as choses qui ont entendement. (ORESME, E.A.C., c.1370, 406).

Empl. abs. "Manifester des sentiments d'affection (à l'égard de qqn)" : Et semblablement est il de ceulz qui aimment pour proffit. (ORESME, E.A.C., c.1370, 421).

Part. prés. Aimant de qqc. "Désireux de qqc." : En tant comme il sont aucunes fois loés et aucunes fois blasméz pour ce que telz noms, philotime, qui signifie amëeur de honeur, et aphilotime, qui signifie non amant de honeur, il sont aucunes fois pris pour vices et aucunes fois pour la vertu moienne. (ORESME, E.A.C., c.1370, 259).

"Citer qqc. comme preuve ou justification" : La tierce [partie de rhetorique] est appellee judicial, qui est en monstrer devant le juge quelle chose est juste ou non en allegant les droits. (ORESME, E.A.C., c.1370, 538). Et une partie et l'autre allegue pour soy escriptures et raisons apparentes qui sunt sans evidence. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 189).

Il est allégué que + complét. : Et il appert le contraire par la decretale qui conseille que non face pour eviter pechié mortal et qui suppose que il est allegué et prouvé ou cogneü que il l'a espousee et que il ne peut prouver que elle est sa cousine. (ORESME, E.A.C., c.1370, 318).

Au fig. "Être changé en mal, être amoindri" : Et ainsi sa felicité n'est en riens alteree ne muee. (ORESME, E.A.C., c.1370, 135).

"Celui qui est aimé d'une femme en dehors du mariage" : Si comme Dido la royne, qui mourut de deul que elle perdy son amant. (ORESME, E.A.C., c.1370, 210).

[À propos d'une chose] "Fait d'être soumis à un mouvement" : Or avon donques premierement que delectacion n'est pas mouvement, et est a entendre de mouvement proprement dit lequel est acquisicion d'un espece ou d'autre chose partie aprés partie, si comme ambulacion ou calefaccion. Mais a prendre mouvement improprement pour une maniere de tentence ou funcion ou cognoissance plaisant de aucune chose, l'en pourroit dire que delectacion est mouvement. (ORESME, E.A.C., c.1370, 506).

[Dans le domaine intellectuel] : Se l'ame intellective fust corporele comme est l'ame sensitive, elle feïst toutes ses operacions selon l'inclinacion de la complexion du corps et selon l'inclinacion qui est causee des corps du ciel en sa nativité ou autres, et ne eüst point de liberté. (ORESME, E.A.C., c.1370, 201).

[Le compl. d'obj. désigne un animal] "Corriger (par un châtiment corporel)" : ...si comme se un veult bien que son voisin li tue son cheval afin que il l'amende, il seuffre voluntairement cest fait injuste qui ne fust pas injuste ne pugni qui eüst sceüe sa volenté. (ORESME, E.A.C., c.1370, 312).

[Le compl. d'obj. désigne une chose abstr.] "Réparer (une injustice)" : Si tost comme injure appert ou est faite, raison dit que elle est a rappeller ou a adrescier et amender. (ORESME, E.A.C., c.1370, 383).

[Le compl. d'obj. désigne une pers.] "Conduire de force qqn vers qqc." : Si comme celui qui est enclin a trop boire, il se doit abstenir de boire encore oultre le moien afin que il puisse estre reduit et amené au moien. (ORESME, E.A.C., c.1370, 173).

Empl. pronom. Soi amesurer selon qqc. "S'adapter à (une chose)" : C'est a savoir a tout pechié ou transgression des loys, et tel pecheur est appelé inequal a parler largement, pour ce que il fait plus ou moins que il ne doit et ne se amesure pas selon les loys. (ORESME, E.A.C., c.1370, 278).

"Celui qui aime un autre" : C'est a dire que l'ami veult a l'amé et fait tant et tel comme l'amé veult a l'amy. (ORESME, E.A.C., c.1370, 426).

"Fait d'être prévenant" : Mais au contraire, les bons ont amiableté a eulz meïsmes (ORESME, E.A.C., c.1370, 467).

Au plur. "Actes qui témoignent de la prévenance" : Et pour ce la principal conclusion de cest chapitre estoit que les amiabletés que l'en fait a ses amis viennent des amiabletés que l'en fait a soy meïsmes, si comme il appert ou commencement du chapitre. (ORESME, E.A.C., c.1370, 466).

"Affection" : Et ainsi appert que amistié de mariage est naturele (ORESME, E.A.C., c.1370, 443).

[À propos des sentiments que Dieu éprouve à l'égard des hommes] : Mais l'amour que Dieu a as hommes n'est pas amistié en la maniere que amistié est prise ja. (ORESME, E.A.C., c.1370, 428).

[À propos des sentiments qu'un roi éprouve à l'égard de ses sujets] : Et l'amour du Roy au subject est amour d'amistié pour la grace du subject et pour li bien faire (ORESME, E.A.C., c.1370, 437).

[À propos des sentiments qu'un père peut éprouver à l'égard de son fils] : Mais non obstant ce, en espece humaine l'amour du pere est plus noble et meilleur. (ORESME, E.A.C., c.1370, 442).

[D'une pers.] "Qui aime d'amour une personne" : Si comme aucuns que l'en dit amoureus ou amer par amours en tant que il en affolent et sont malades d'un mal que les medicins appellent amor hereas. (ORESME, E.A.C., c.1370, 372).